Depuis Concorde, tout l'Empire a adopté la langue commune, mais beaucoup apprennent toujours la langue de leurs ancêtres.

Les sacritors (prêtres pouvant être de n'importe quelle religion) apprennent le sacrimen et l'utilisent dans leurs prières. Nombre des plus connues sont apprises par les plus fervents croyants, mais alors qu'ils n'ont pas appris le sacrimen.

Les Magisters et tous les savants, érudits, scientifiques et médecins apprennent l'ancien vaelesahr, qui est la langue racine de tous les mots scientifiques, et les plus savants apprennent aussi le nermien, racine mère de la langue commune.

Une Dame bien éduquée sait généralement parler le sacrimen, sa langue ancestrale et le nermien, propre à la poésie et aux chants.

Les dhréides ont un dialecte que peu en-dehors d'eux savent parler, aux intonations très douces et régulières.

Les devrhas parlent un langage assez similaire sur les sonorités, mais s'éloignant bien plus de la structure de la langue dhréide, et nul n'a connaissance d'une écriture devrha.

Les arcanistes apprennent la langue propre aux incantations arcaniques et au savoir magique, réservé aux Dotés.

La langue sangrane et la langue nécromante sont toutes deux proscrites et très compliqués à apprendre si l'on s'y risque. La simple prononciation d'un mot tel que souffrance engendre de grands malheurs chez quiconque l'entend... Y compris pour ceux qui lisent un simple mot, selon les rumeurs. On dit que c'est une des souillures de l'âme.

Les samens n'ont pas de dialecte particulier et n'ont généralement pas besoin d'user du langage pour communiquer. Chaque samen en comprend un autre, quelles que soient ses origines ou son langage, ceci grâce à l'élément premier, l'esprit.